L’office notarial de Maîtres Dutour, De Rul, Lacoste, Pagès, Pellet-Lavêve et Dandieu est l’une des études importantes de la région bordelaise.
Situé tout près du jardin public à Bordeaux, l’immeuble haussmannien qui abrite l’étude en impose. C’est pourtant en toute simplicité que Maître Audrey Pellet nous reçoit.
« J’ai intégré le notariat en 1995, en tant que collaboratrice dans une étude de l’Entre-Deux-Mers », nous raconte-t-elle. « J’y ai appris le métier et j’y suis restée 10 ans ». Chemin faisant, Audrey Pellet poursuit ses études en parallèle de son travail, afin d’obtenir un diplôme de premier clerc et devenir notaire. Après 4 ans passés dans une autre étude dans les Bouches-du-Rhône où elle est responsable d’un service dédié à l’activité des professionnels, à la promotion et à la construction immobilière, A. Pellet rentre à Bordeaux, et intègre l’office notarial dans lequel elle exerce aujourd’hui. « Mon diplôme de notaire en poche, j’y suis entrée en 2008 en tant que collaboratrice ». Puis, en 2013, A. Pellet devient notaire salariée, avant de devenir associée de l’étude en 2014.
Me Audrey Pellet souhaite nous rappeler ce qu’est le métier de notaire, car même si nous faisons tous appel un jour ou l’autre à cet officier public, nous ne savons pas toujours quel est son champ d’intervention.
« Le notaire est un homme de contrat. Il est juge de l’amiable, c’est-à-dire qu’il concilie les parties dans le cadre d’un divorce ou d’une succession, et ceci, sans faire appel aux tribunaux. Il est aussi garant de l’équilibre du contrat ; ainsi, dans le cadre d’une vente immobilière par exemple, le notaire se doit de conseiller avec impartialité, le vendeur comme l’acquéreur. La rédaction d’actes est au cœur de son activité et les actes rédigés sont authentiques : cela signifie que leur signature par le notaire fait foi de leur contenu et qu’ils ont force exécutoire (comme les décisions de justice) puisque le notaire est un officier ministériel. »
Enfin, les interventions du notaire se font nécessairement dans un esprit éthique et déontologique.
L’étude s’appuie sur 25 collaborateurs. Chacun des 6 associés dispose donc de sa propre équipe (notaires assistants, secrétaires notariales…) et mutualise comptables et formalistes. Tous suivent des process identiques, mis en place pour garantir une qualité de service optimale offerte aux clients. L’office a d’ailleurs été certifié ISO 9001. L’un des 6 associés est notamment en charge de cette politique qualité. Une enquête de satisfaction anonyme contrôle le niveau de la qualité au travers de statistiques mesurant la disponibilité et la réactivité de l’équipe.
« Quelle que soit sa demande, un client de l’étude n’aura qu’un seul interlocuteur, car il est important qu’il soit suivi par la même personne dans la réalisation de tous ses actes, qu’il s’agisse d’acquisition, de succession, de transmission patrimoniale, etc. », nous explique Me Pellet. « Lorsqu’on connaît bien un client, l’efficacité et la pertinence du conseil qu’on lui apporte sont optimisés. On peut même l’orienter sur une démarche qui dépasse l’opération ponctuelle pour laquelle il sollicite notre conseil. »
À l’étude, le travail collaboratif est donc de mise, même si chaque associé dispose d’une spécialité : pour Sandrine Pagès, c’est la collectivité publique ; pour Christophe Lacoste, la stratégie patrimoniale et la banque ; pour Cyrille De Rul, l’immobilier et le droit de la famille ; pour Grégory Dandieu, la promotion et la construction ; Gilles Dutour est notaire d’offices HLM et dispose d’une équipe dédiée à ces problématiques ; et enfin, la compétence spécifique d’A. Pellet concerne les opérateurs de la grande distribution, l’immobilier commercial et les professionnels de l’immobilier en général.
« En dehors de ces spécialités, nous répondons bien entendu aux besoins de nos clients dans les domaines juridiques et fiscaux, tels que le droit de la famille, le conseil en organisation patrimoniale, les contrats de mariage, les achats de fonds de commerce ou droit au bail, les cessions de parts de sociétés, etc. Nous apportons régulièrement un conseil gratuit aux nouveaux clients qui se présentent à l’étude. C’est un usage de la profession auquel nous tenons particulièrement », complète Me Pellet.
Après plusieurs réformes du droit de l’urbanisme et de nombreuses réformes fiscales, la mise en forme des dossiers s’avère plus compliquée qu’auparavant. « Les multiples lois dans ce domaine avaient pour vocation de simplifier le droit. Cependant, c’est l’inverse qui se produit. Les textes sont sujets à interprétation et cela rallonge les délais de mise en forme des opérations », regrette Me Pellet.
Le notaire est à l’avant-poste pour identifier les variations de l’activité économique et immobilière. « L’activité n’est pas régulière et le volume des transactions s’est réduit, même si Bordeaux est une métropole dynamique dans laquelle les prix se maintiennent », commente Me Pellet.
Pour l’étude notariale, l’année 2014 s’est avérée correcte, de nouveaux clients arrivant régulièrement. « Le bouche-à-oreille positif et la recommandation de nos clients en sont les raisons majeures. Nous travaillons également en partenariat avec des professionnels de l’immobilier », nous explique Me Pellet.
Enfin, l’étude s’est dotée de moyens technologiques permettant de faciliter les démarches de signature des contrats. « Les actes électroniques sont particulièrement appréciés par nos clients, car ces nouvelles technologies permettent de réduire considérablement le moment de signature et de mise à disposition des actes. Bien entendu, notre clientèle reste libre de pouvoir signer les actes de façon plus traditionnelle. Nous apportons donc un soin particulier à nous adapter aux attentes de chacun de nos clients », conclut Me Pellet.
Article rédigé par Catherine Marquueze - Unpoint -