Le secteur bancaire, Christophe Tunica le connait bien. Cela fait 25 ans qu’il y travaille. « La banque m’a toujours intéressé. Lorsque j’étais jeune, j’y ai même fait des stages, y compris pendant mon service militaire », se rappelle-t-il. En 2000, il entre au Crédit Foncier, puis, en octobre 2008, il devient mandataire exclusif et ouvre l’agence de Bègles. Il y a commencé seul avec son épouse, et aujourd’hui, il emploie 3 salariés.
Le Crédit Foncier développe son activité au travers de 250 points de vente, dont 100 mandataires exclusifs tels que C. Tunica, et 150 agences historiques. En tant que mandataire, C. Tunica est indépendant, mais il dispose du soutien logistique du Crédit Foncier qui lui fournit notamment l’enseigne et la documentation, et lui donne accès au système d’information interne. En quelque sorte, il a le même statut qu’un agent général dans le secteur de l’assurance.
« Le Crédit Foncier est une banque un peu particulière », nous explique Monsieur Tunica. « Aujourd’hui, c’est le seul établissement bancaire en France, spécialisé dans le financement immobilier. On ne vient pas pour y ouvrir un compte, mais pour trouver une solution de financement dans un contexte bancaire assez difficile. Le financement que nous apportons peut être intégral, c’est-à-dire qu’il peut comprendre également les frais de notaires. »
Si Christophe Tunica a choisi le Crédit Foncier, ce n’est pas par hasard. Il s’agit plutôt d’un engagement personnel : « Notre métier consiste à accompagner nos partenaires dans les problématiques financières de leurs clients. Nous essayons donc de trouver des solutions pour que des primo-accédants, disposant de peu ou d’aucun apport, puissent obtenir un prêt “longue” durée, c’est-à-dire même jusqu’à 30 ans. Bien sûr, nous ne sommes pas des magiciens, mais nous permettons tout de même à beaucoup d’entre eux d’accéder à la propriété et de concrétiser leurs projets de vie, ce que les banques habituelles ne peuvent pas toujours faire. Une personne n’ayant pas d’apport n’est donc pas obligée de rester locataire toute sa vie ! »
C. Tunica nous avoue être fier de pouvoir assurer ce rôle sociétal au travers de son métier, et ceci à un taux équivalent à celui du marché (3,10 % sur 30 ans). « Bien sûr, pour réaliser notre mission, nous disposons d’une palette d’outils plus large que celle des banquiers traditionnels. C’est la raison pour laquelle il n’est pas rare qu’ils invitent leurs clients à nous contacter lorsque le prêt ne passe pas. » D’ailleurs, il n’est pas nécessaire d’ouvrir un compte au Crédit Foncier pour obtenir un prêt immobilier. Le client peut donc conserver son compte dans sa banque habituelle.
C’est principalement par la recommandation de partenaires professionnels que les clients font appel au Crédit Foncier : « Nous travaillons étroitement avec des constructeurs immobiliers, des promoteurs, des agents immobiliers notamment dans l’ancien, des conseillers en gestion de patrimoine (dans le cadre de défiscalisation) ou encore des courtiers en prêts immobiliers ». Aquitaine Terrains à Bâtir, la société de Mr Labant, est notamment l’un des partenaires professionnels de Mr Tunica.
L’agence de Bègles couvre la CUB Sud, c’est-à-dire la commune de Bègles, mais aussi celles de Pessac, Gradignan, Talence et Villenave-d’Ornon.
Pour Christophe Tunica, l’implantation géographique de l’agence a une grande importance dans son développement. « Le secteur sud de Bordeaux est en pleine expansion et les projets tels que Bordeaux-Euratlantique, la LGV, la mise en service du pont Jean-Jacques Bosc qui bouclera les boulevards au sud de Bordeaux (fin 2018), ou encore la construction de la future Cité du Numérique à l’emplacement de l’ancien centre de tri postal, devraient drainer énormément de monde. Il s’agit d’une véritable opportunité en termes de logements pour tout ce secteur géographique ».
Selon Mr Tunica, tout cela ouvre donc de très belles perspectives pour les 5 à 10 années à venir. « Bordeaux est l’une des villes de France les plus attractives. Sa situation géographique est idéale, il y fait bon vivre et tous ces projets devraient encore amplifier son attractivité ; les personnes investissant dans ce secteur de Bordeaux n’auront que de bonnes surprises ! »
Par ailleurs, Mr Tunica rappelle qu’il manque depuis plusieurs années 500 000 logements en France : « Quelle que soit la conjoncture, l’accession à la propriété est pourtant fondamentale dans la culture française. »
Avis, donc, aux professionnels de l’immobilier !
Article rédigé par Catherine Marqueze - UnPoint -